Le 16 octobre, c’était la journée internationale de la FAO, l’agence de l’ONU qui s’occupe de l’alimentation et de l’agriculture mondiales et nous étions là à participer à cette manifestation exceptionnelle à Milan pour les 70 ans de cette institution.
Il y aurait beaucoup à dire sur la foule, la débauche d’argent et de moyens lors de cette exposition universelle, sur le gaspillage alors que le thème était la lutte contre la pauvreté et la volonté d’en finir avec la faim.
Mais il y avait aussi la réunion de professeurs venus de toute l’Europe pour échanger, partager leurs expériences et leurs volontés de proposer autre chose. Il y a eu un travail commun, insuffisant forcément, pour arriver à construire des alternatives à l’agriculture et à la consommation productivistes actuelles.
Et rien que pour cela, l’effort en valait la peine et la contribution de chacun allait dans la direction d’un monde plus sobre et plus durable, plus soucieux de l’avenir que ce que la vitrine de cette exposition semblait montrer.
Ce ne fut pas grandiose, mais cela ne devrait pas être en vain.
Gwec’hen Rohoù