LA GLU “Nutella” vue par des élèves de Seconde et de Terminale

Les élèves de Seconde et de Terminale option internationale britannique du lycée Allende ont testé la GLU sur le Nutella et contribué à proposer de nouvelles activités pour l’enrichir.

  • Une question de TITUAN, élève de Terminale S : on préfère tous le Nutella aux autres pâtes à tartiner, mais est-ce vraiment le goût qui nous influence ? Le Nutella a-t-il un goût si unique qu’on puisse le reconnaître à coup sûr ?

Un “blind test” est alors organisé par Tituan qui décide d’imaginer un système de notation pour les 4 pâtes à tartiner dégustées (marque distributeur, Nutella, pâte à tartiner bio et pâte à tartiner locale sans huile).

11 élèves de Terminale et 17 élèves de Seconde participent et le verdict tombe : ce n’est pas qu’une question de goût puisque 9 élèves ne l’ont pas reconnu et ont trouvé que le goût de la marque distributeur était exactement le même. Certains ont apprécié la texture de la pâte à tartiner locale, d’autres ont préféré la pâte à tartiner bio. 9 élèves n’ont pas souhaité participer au test, estimant que leur choix doit d’abord se faire selon les étiquettes puisque dans le magasin, ils ne peuvent goûter le produit.

  • Comparons les emballages : choix des couleurs, du slogan, transparence à propos des informations nutritionnelles, de la provenance des matières premières, lisibilité des logos… Les élèves ont surtout relevé le message à propos de l’huile de palme et ont été surpris de constater l’absence d’assurance  et de logo concernant l’usage d’une huile de palme certifiée par Nutella. Le décalage entre les quantités recommandées et ce qu’ils consomment en réalité les a aussi frappés.

LOUISE, en Seconde : “15 g de Nutella.. la dose recommandée… Logique quand les pots vendus font 840 ou 1000g… Les informations ne sont pas claires et il faut obliger les entreprises à ne pas cacher les informations !”

ALICE, en Terminale : “même la pâte à tartiner locale réussit à berner le consommateur en disant que c’est un produit 100% local alors que le cacao c’est sûr ne pousse pas chez nous”.

MATEO, en Terminale : “les étiquettes nous attirent, de même que l’image de la marque mais il y a plein d’informations cachées. Le problème c’est que nous ne prenons pas le temps de les lire”.

  • Un travail à l’oral : les élèves de Seconde ont utilisé les fiches “identité” du débat en étoile (cf la GLU)

    pour imaginer des discours prononcés par ces acteurs. Ils ont aussi donné leur opinion personnelle après avoir rappelé l’historique de la marque et analysé ses stratégies. En voici quelques exemples en pièce jointe.